TD Marie Christine Biet - Lundi 13h30/15h30

TD Outils et dispositifs – MC Biet
TD1 – Lundi 11 janvier 2010
Revue de presse de France Inter: 8h30
Histoire de la Presse: 1 – La Gazette et l'apparition de la presse libre. La gazette est l'ancêtre des journaux en France, créé par Théophraste Renaudot en 1631.
Avant, deux journaux ont existé: Le calendrier des bergers (1491) qui abordait la question des phases de la lune, les fêtes; Les nouvelles ordinaires des divers endroits (1731) par G.Martin et Louys Vendôme. Le tournant est la révolution, qui voit apparaître pléthore de journaux des divers groupes (montagnards, jacobin), explosion de la liberté, besoin de s'informer. Il y a un tel besoin qu'en 1796, il y a335 journaux et 500 périodiques. Article 11 de la DDHC: La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
18 brumaire, fin de cette liberté, et il y a l'interdiction de nouveaux journaux. La liberté n'aura durée que 7 ans. La Gazette existe toujours et est rebaptisé Le Moniteur en 1811 (groupe qui existe toujours) 1822, on continue à perdre de la liberté, et le gouvernement décide l'obligation de l'impression sur papier timbré, ce qui empêche de nombreux journaux (du fait du cout) de paraître. «La presse périodique ne peut être qu'un instrument de désordre(...)» en 1829 par le Prince Polignac, le président du conseil. Il y a une contestation, avec un manifeste de 44 journalistes. 1830, révolution de juillet. Napoléon III continue dans la ligné de répression, avec l'obligation morale des directeurs. 1854, création du Figaro par (?).
Le premier journal au monde à dépasser le million d'exemplaire est Le Petit Journal en 1871. Tournant majeur en 1881, avec la loi Jules Ferry de l'école obligatoire.
2 – Les débuts de la Presse en Bretagne (au 19ème).
En Bretagne, il y avait déjà eu quelques journaux mais qui avaient des cibles restreintes: Le phare de la Loire (1852), Le Populaire (1874), Le Nouvelliste du Morbihan (Lorient, 1886), La Dépêche de Brest (1886). Ses deux derniers dans des ports, ce qui n'est pas un hasard, au XIXème elles ne sont pas encore victimes de la décentralisation. A Rennes, en 1899 est lancé l'Ouest Eclair. Même année que la révision du procès Dreyffus à Rennes, un événement qui rassembla 300 journalistes. C'était une ville très bourgeoise, fidèle à la monarchie, avec une place du clergé (prêtres rouges) qui ont oeuvré pour le bien des classes sociales défavorisées (Abbé Trochu et Abbé Crublet). Trochu a créé l'Ouest Eclair, avec un avocat Desgrées du Lou. On va voir apparaître des noms qui resterons dans l'histoire du journal (héritiés dans le CA, au gouvernement, avec un sens citoyen qui dépasse leurs petites vies et leurs propres vies). Ses journaux ont eu du mal à se développés car la presse nationale était diffusée en Bretagne, avec par exemple le Petit Parisien qui tirait à un million et demi. On a vu apparaître aussi en Bretagne,la presse satyrique. La Cloche bretonne (Lorient), le canard Ploermelais qui prévenais ses lecteurs de la parution en fonction des gaffes et autres bouffonneries. La presse étrangère en Bretagne, notamment durant l'occupation allemande à Brest et à Morlaix.
C'est donc l'affaire Dreyffus qui a poussé le prêtre à trouver des associés. Le premier est imprimé rue de la Chalottais, puis quand il a prospéré, il a pus trouver les fonds pour le déplacé rue du Pré Botté (actuellement siège de la rédaction locale de Rennes) où se situe la rédaction et l'imprimerie. Salle des dépêches dans ce local, où étaient affichées les informations avant leurs publications le
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lendemain dans les journaux. Une soixantaine de journalistes en province, 192 correspondants, et une déjà une rédaction à Paris. Correspondants sur les quartiers qui doivent couvrir toutes les informations (rencontres sportives, concerts, ...), payés des clopinettes, mais qui trouvent une application citoyenne. Il y a une certaine professionnalisation de cette profession.
Le télégramme est l'autre journal important en Bretagne. Son nom complet était la dépêche de Brest, mais le déménagement à Morlaix a fait disparaître la ville du nom. Replié en 1941 suite aux bombardement de la ville. Rebaptisé en 1945 le Télégramme (comme beaucoup de journaux, suite aux collaborations). A la fin de la guerre, il aurait pus retourné à Brest, mais les journalistes ont demandé à leur patron de rester (suite à des installations et des ancrages). La famille Coudurier est arrivé en 1947, rédactions un peu partout en Bretagne, avec le siège et l'imprimerie à Morlaix. Une Bretagne divisée en deux, l'ouest plutôt acquis au Télégramme, l'est au Ouest France. Très présent dans l'ouest, avec des rédaction avec toutes les grandes villes.
Ouest France dirigé par Hutin, Le Télégramme dirigé par Coudurier. 3 – Panorama de la presse en Bretagne.
Quotidiens: • Le Télégramme: Siège à Morlaix (7 Voie d'accès au Port). Dirigé par Edouard et Hubert
Coudurier. Un rédacteur en chef adjoint par secteur: info régionale, locale, sportive, défense; un secrétaire de rédaction; directeur commercial et marketting. Rédaction locales à Carhaix, Chateaulin, Lannion, Loudéac, Paimpol, Vannes, ... Il avait innové avec la création d'un hebdomadaire le dimanche, les bruits de couloirs ont circulé, et le Ouest à lancé son édition du dimanche. Nouveauté dans une région catho qui considère le dimanche comme un jour de repos.
• Presse Océan: basé à Nantes. Dans le groupe Ouest France, permet de contrôlé l'expention. Quelques rédactions locales: La baule, St Nazaire. Centré sur la Loire Atlantique.
• Ouest France: basé à Chantepie. Dirigé pat François Régis Hutin. Rédacteur en chef, adjoint qui se charge des relations avec les médias, deux autres adjoints, des spécialistes (éco et sociale, politique, sports), responsable visuel, directeur général sur le multimédia. Rédactions locales: Lannion, Fougère, Concarneau, Morlaix, Nantes, Quimper, Redon, St Nazaire, ... Hebdomadaire le dimanche (le DOF) dirigé par Hervé Bertho. Se compose d'un format plus réduit, se décompose en 4 cahiers (info, sport, culture et loisir, famille).
• Petites affiches de Bretagne: siège à Rennes (1 Rue de la Challotais). Habilité à publier des annonces légales. Petit canard, intéressant sur le plan financier pour le propriétaire.
Hebdomadaires: (presque tous dans le giron du Ouest). • La chronique républicaine: créée en 1837, ancêtre des journaux. Rebaptisé en 1944. Dirigé
par Martine Cameau. Présidence du APHJB. Fougère. • L'écho d'Anceny et du vignoble (Loire Atlantique). • L'écho de l'armor et de l'argoat (Guingamp). • L'écho de l'Ouest (Nantes). • L'hebdo de Sèvre et Maine (Clisson). • L'hebdomadaire d'Armor (Merdrignac). • Le courrier du Léon (Quimper). • Le pays Malouin (St Malo). • Le petit Bleu (Dinan).
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• Le Trégor (Lannion). Presse Hebdo Gratuite:
• Nantes Poche. On est avec une quarantaine d'hebdomadaires publiés en Bretagne. Mensuels:
• Armor Magazine (Lamballe). • Breman: Léna Louarn le dirige. Journal en breton. • Bretagne économique: publié par la CRCI. • Breton: créé il y a 4-5 ans par un journaliste morbihannais. Chance d'être en partenariat fort
avec Ouest France. • Combat breton: politique, basé à Guingamp. • Le cri de l'ormeau: basé à St Brieuc. Culture, d'abord en Côtes d'Armor. • Le mensuel de Rennes: né en 2009. Campagne de pub et de promotion choc: homme et
femme nus dans les rues de Rennes. Trimestriel.
• Ar men. Basé à Quimper. • Bretagne magazine. • Pen ar bed.
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